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5 juin 2011

La traversée de la Cordillère des Andes et après.... New York!



C´était en avril 2011, au début du voyage à New York
Le vol de la compagnie LAN faisait le trajet de Buenos Aires, en Argentine, vers la ville de Santiago, en Chili, en correspondance vers notre dernière destination: la Grande Pomme.
Il y avait un certain moment qu´on attendait avec une grande expectative. C´était celui de l´annonce du commandant de bord que l´avion allait traverser la Cordillère des Andes.



Depuis le hublot on apercevait tout le temps le profil majestueux de la montagne.
Cependant, l´expérience inoubliable a commencé lorsque l´avion survolait la chaîne d´énormes collines. 
Le paysage était tout à fait incroyable.
Parsemé de couleurs, le décor était majestueux. On admirait toutes les nuances d´ocre et de vert, et des taches blanches sur les sommets enneigés.
On découvrait des cours d´eau sinueux, entourés des rochers et d´herbe couleur d´émeraude. Tout le monde était fasciné avec le spectacle.
On supposait bien la température et le vent qui s´abattent toujours sur ces paysages isolés.


Chaque passager argentin gardait silence en imaginant pourquoi la traversée de ce territoire à cheval fut une grande épopée.
Ce fut en janvier de l´année 1817 que le célèbre “Ejército de los Andes” y entreprit la croisade militaire la plus audacieuse de l´histoire de l´Argentine. Le général José de San Martín osa franchir la Cordillère des Andes à cheval avec son armée et commencer ainsi la campagne pour la libération et l´indépendance de l´Amérique.



Ce grand personnage, accompagné par ses hommes courageux, traversèrent ces terres pleines de gorges, de chemins escarpés et dangereux, de falaises et de ruisseaux. Une aventure qui nous semble encore impossible.
C´était presque 200 ans après cette prouesse que je regardais de mes yeux les sentiers où passa le héros que l´on connaît comme le “Père de la Nation”



Les montagnes au-dessous étaient tellement élevées que l´avion semblait les survoler à une courte distance, on dirait à portée de la main.
Cela a été un régal, un spectacle tout à fait inoubliable avant d´arriver à Santiago et puis à New York.