Caravane des désirs à Rosario, en Argentine

Rosario, Argentine, ma belle ville, a l´habitude de fêter tout au bord du fleuve, sur ses longs ravins. Les événements les plus importants sont partagés par nous, les citoyens, devant de l´aimé Monument au Drapeau.

Le dernier week-end était le tour de poser les désirs de la cité pour la nouvelle année 2010. Le plus important, celui de vivre dans un endroit heureux. Et dans un meilleur pays, un meilleur monde. Donc, la mairie a préparé une éblouissante caravane des embarcations, si la météo nous accompagnait ce jour, bien sûr.

Ces désirs du nouvel an ont été bien gardés dans un coffret qu´on devait jeter à l´eau, en attendant que chacun soit accompli. 

C´était notre sorte de message in a bottle

Milliers d´ habitants de Rosario ont fait partie d´une merveilleuse journée ensoleillée dans les secteurs côtiers de La Florida, Costa Alta, Parc Alem et Parc d´Espagne.

Le rendez-vous était à la tombée du jour, mais tout le monde s´est placé un peu partout et quelque temps avant pour profiter des plages, et de la pelouse des parcs.

L´été vient de commencer. Rosario, très attachée à son fleuve, et après une saison de pluies fréquentes, célébrait que les plages se soient remplies ce samedi.

En autre, on attendait le défilé de canots et de voiliers. Maintenant le fleuve est plus torrentueux. Les eaux montent et la ville devra faire face à une crue, peut être dangereuse pour la pêche et la navigation.

Presque 500 bateaux sont partis de la région nord et sont arrivés au quai de La Fluvial, en face du célèbre monument, après d´une heure de marche bruyante. Tout le monde saluait le passage des bateaux.

Un show de feux d´artifice devait signer la fin d´une belle journée pour Rosario.

La parade avait commencé dès Costa Alta à 20 h. Le premier bateau était le fameux Ciudad de Rosario, l´insigne, l´ancien catamaran qui fait encore le parcours des eaux de notre fleuve, de fort débit, le Paraná, jusqu´aux îles et au pont Rosario-Victoria. Des voiliers, des canots, des catamarans, des kayaks et des scooters de mer suivaient le bateau.

Les bateaux passaient heureux, portant des drapeaux et des ballons, faisant sonner leurs klaxons. Une fois arrivés, tous préparés en ligne et illuminés par des feux de Bengale, le superbe show de feux d´artifice commençait, éclairant ce ciel d´été sans nuages.

Des bateaux, des désirs, des messages, des souhaites pour la prochaine année, la décoration en bleu et blanc, ressemblent les couleurs de notre drapeau, tout un ensemble de fête et de bonheur des habitants de Rosario pour bien commencer l´année 2010.

On a bien besoin.

Rosario, Argentine. La balade de chaque matin

On s'étonne trop de ce qu'on voit rarement et pas assez de ce qu'on voit tous les jours.

Madame de Genlis

Tous les jours il faut faire quelque chose pour être en forme, n´est-ce pas?. 

Donc, comme nous habitons à Rosario, Argentine, nous avons la côte du fleuve Paraná pour faire une belle balade tôt chaque matin.

À Rosario, nous sommes encore dans un sorte de "printemps d´automne". L´automne, l´hiver, sont toujours comme ca.
La température d´aujourd´hui montait à 20° à 8 :30hs.
On aurait une autre journée de presque printemps.
Ça donnait envie d´une belle promenade.

Les sentiers où l´on marche sont couverts par les branches des arbres. 

Ça donne du plaisir! 

Un peu d´ombre fraîche pour ces matins toujours chaleureux.

On marche sur la pelouse fraîche et ensoleillée dans le Parc Sunchales. Que c´est beau!

La vue du long fleuve et des îles voisines, l´aperçu tout loin du pont qui relie Rosario et Victoria, c’est superbe.

Comme c´est beau notre large fleuve Paraná. 

Même s´on est tellement habitué à le voir chaque jour, on s´étonne toujours.

Pendant le parcours on profite de l´ombre des grands arbres et des chants des oiseaux.
C´est joli.

Le fleuve est toujours là-bas. Il apparaît parmi les arbustes, comme une sorte de miroir.

Tout le monde fait la même chose. Il y a ceux qui marchent. Les plus jeunes ou mieux entraînés courent.

À proximité du Club Mitre, il y a ceux qui font du vélo et d´autres qui courent à l´aide des rollers. 

À droite, on découvre  la "Maison du Tango". 

Il s´agit d´un ensemble de bâtiments où il y a le salon des classes de tango, un café et un restaurant avec toute l´ambiance.

Le long du parcours on passe par tas de voies et de sentiers différentes. 

Chaque matin on fait un chemin est long de presque 3,5 kilomètres, en aller et retour.

On laisse par arrière le Puente de las Telas, et le fleuve Paraná apparaît encore une fois par arrière les grands arbres.

Que c´est beau cet espèce de printemps-d-automne. 

Il me semble que l´été ne veut pas partir. 

Les doux rayons de soleil dans le Parc d´Espagne donnent son éclat à la nature.

Les graffs comme celui-ci au-dessus est peint sur une sorte de petit monument, placé à côté du sentiers. Il s´agit d´une promenade consacré à la diversité sexuelle et culturelle. 

Le jeu des mots "C/CD" a été fait par les artistes de rue de "Calavera Don´t Chilla»" 

Voilà une célèbre citation en espagnol et anglais, les langues mélangés avec l´argot, qui voudrait dire "Celui qui sort la nuit n´a pas droit à se plaindre"

Puis, on trouve une brume légère se pose sur l´eau.

Les sentiers passent par des passages flanqués des arbres frais.

À côté de notre route il y a toujours des parcs, pleins d´espaces de jeux, d´arbres et de bancs.

La côte, le fleuve, toujours présente.

Je monte toujours les marches jusqu´à arriver tout en haut du Parc d´Espagne et retrouver mon souffle. C´est loin le retour vers le M.A.C.R.O., le musée de l´art contemporain

Sur la photo ci-dessous, j´ai pu prendre une vue depuis l´escalier.

Voilà le cœur du Parque de España. Il s´agit d´un monument étonnant inauguré par les rois Juan Carlos et Sofía de Espagne. 

On y trouve le College Espagnol, un amphithéâtre et une salle d´expositions.

Ici, en bas de marches, je me demande toujours: "Est-ce que je dois monter tous ces marches?"

Mais, j´arrive en fin!

Mon cœur bat. 

Puis, je cherche de retrouver mon souffle et je commence le retour.

Voici une autre vue superbe.

On y voit encore une fois des beaux palmiers. 

Quelques uns ont des fleurs. C´est joli

On passe devant l´un des clubs de pêche. Il y en a plusieurs sur les falaises. Ils sont placés en bas. Donc, il faut descendre par escalier ou l´ascenseur.

Le matin c´est un très bon moment pour la pêche, bien à la ligne ou en utilisant le filet.

À proximité, il y a des filles qui placent leurs "mats" pour faire de la gym sous le soleil. C´est sympa.

Puis, j´arrive à l´endroit où les jeunes font des concours de vitesse et de sauts en trotinette. Il y a des peintures murales sur les entrepôts.

On rentre un peu plus lentement.

La vue est si belle qu´on a mal à ressentir de la fatigue.

La côte et les falaises sont toujours en travaux d´aménagement. 

Il y a quelque temps, les eaux ont commencé à affaiblir les murs naturels, voilà pourquoi la mairie fait des travaux.

On marche et on éprouve ce plaisir des rayons du soleil, de la vue des éclats de l´eau, de la fraîcheur des arbres.

On est presque sur la fin du parcours lors qu´on arrive aux sentiers tout près du Musée d´Art Contemporain (M.A.C.R.O.) placé dans les anciens silos sagement renouvelés. 

Voyez quelles couleurs.

Il y a ceux qui trouvent un bon moment pour se promener tranquillement en bateau.

Le panneau annonce la demi marathon, sponsorisé par Adidas. 

Je crois que nous allons y participer. 

Ce sont seulement 21km. 

On aura toute la journée pour atteindre l´arrivée, n´est-ce pas?

Après presque une longue marche d´une heure et demi, on arrive au Boulevard Oroño.

On va prendre le petit-déjeuner chez soi.

Nous sommes heureux. 

Nous commencerons la journée d´un esprit tout à fait différent car on a bien profité de la promenade de chaque matin.