30 mars 2009

Palermo à Buenos Aires, un voyage en Argentine



J´aime ses rues...


... ses rouelles...



.... ses maisons à côté des magasins...


...ses endroits....

J´habite depuis toujours à Rosario, mais je me permets de parler d´un des quartiers les plus beaux et attirants de Buenos Aires. Ma mère était « porteña », alors j´avais l´habitude de passer des bons séjours là-bas. J´ai déjà dit que Rosario est mon endroit dans le monde. Cependant, si par cas un jour je devrais partir vers la capitale, je choisirais Palermo, Colegiales ou Belgrano pour me loger.

Et à propos de Palermo, je vous raconte pourquoi.

Palermo est l´un des plus beaux quartiers de l´ancienne ville de Buenos Aires. Il est principalement résidentiel. Toutefois, les immeubles de bureaux ont été en hausse dans la dernière décennie. Il est le plus grand district et c´est connue pour ses élégantes résidences et ses rues bordées d'arbres. Les espèces qu´on y voit sont très variées. Les plus belles : des tipas, des bleu jacarandas, des « palos borrachos», des lapachos et des ceibos (ou érythrime).

Palermo est plein d'attractions pour tout le monde : des touristes et des habitants.


On y admire…


… Les bois de Palermo, qui sont le «poumon vert» de la ville. On y trouve un grand terrain de golf, un champ de polo, le planétaire « Galileo Galilei », un vélodrome, le beau «Jardin Japonais», géré par la communauté japonaise, l'ancien «Rosedal» et en plus un grand lac. Les avenues qui l´entourent sont pleines d'élégantes maisons, d´ambassades et d´appartements. Le parc ressemble au Hyde Park à Londres ou au Bois de Boulogne à Paris.


… Le «Jardin Botanique» ouvert en 1898. Il était l´œuvre de l'architecte et paysagiste français Carlos Thays dans une zone de près de huit hectares. Il a des milliers d'espèces, celles qui sont caractéristiques de chaque province argentine et des certains types qui appartiennent à la flore de chaque continent. Il est orné de nombreuses sculptures et de fontaines.


… L´ancien «Zoo de la ville». C´est un tour idéale pour passer une bonne partie de journée. Il a une grande variété d'animaux et une architecture qui semble quelques œuvres classiques du monde. Le portail joue l'Arc de Triomphe de Titus, à Rome, le Palais des Éléphants est une réplique du temple de la déesse Nimaschi à Mumbai, et au-delà on voit une réplique du temple de Vesta romain.


… L'Hippodrome de la ville, aujourd´hui en désuétude, mais qui avait devenu célèbre à cause des paroles de certains tangos.


… La Place de l´Italie, placée à l'un des points le plus fréquentés de la ville, par du transport et du public. Au centre se trouve un monument dédié à Giuseppe Garibaldi et près du parc on voit les «mateos», des coloris chariots tirés par des chevaux, qui sont la promenade idéale pour découvrir placidement le quartier.


… «La Rural» le plus grand centre d'exposition de la ville et du pays après d´un siècle.

Comme tout le monde qui n´habite pas la grande ville, on trouve un peu difficile à «comprendre» Palermo. C´est un quartier très vaste, avec des secteurs bien différenciés.




Voilà les plus populaires...

... «Palermo Chico» ou «Barrio Parque». Elégant, il est situé sur l'avenue Figueroa Alcorta, entre Aigle et Saint-Martin de Tours. Imaginé par le paysagiste Carlos Thays, il est caractérisé par un dessin pintoresquita utilisé sur un développement urbain. On y voit des rues courbes et irrégulières, des zones pleins de vert, et des luxueuses demeures entourées par jardins.

...«Palermo Viejo» la vieille partie du quartier. Elle me plaît beaucoup. Il comprend la zone placée entre les avenues Córdoba, Godoy Cruz, Santa Fe et Scalabrini Ortiz, avec la zone la plus chic comprise par les rues Costa Rica, Godoy Cruz, Gorriti et Malabia. Il est un ancien quartier de pensions, avec des rues étroites et des passages, du début du dernier siècle. On y voit des traditionnelles maisons «en chorizo» et des demeures baisses d'un ou deux étages.

Dans les années ´80, beaucoup de ces résidences ont été restaurées et aujourd'hui elles sont habitées par des artistes et des professionnels. Elle est devenue une zone branchée de Buenos Aires. Elle a été occupée par des magasins de marques locales, en tant que d´autres nationales et internationales reconnues par tout le monde et placées dans des résidences décorées de façon très fraîche.

D'être un quartier plutôt calme, il a été rempli de cafés, de locaux de créateurs, de petits théâtres et de nombreux restaurants. À cette époque-là, le district a pris le nom de «Palermo Soho», parce qu'il ressemble les «Soho» de New York et de Londres.

Souvent, ils se sont installés des restaurants thématiques, des grillades et des commerces de vins. Finalement ils se sont ouverts des galeries d'art et des remarquables magasins d´antiquaires, de meubles et de décoration. Fréquemment, on compare cette zone modernisée de «Palermo» avec Le Marais, le fameux district parisien.

Le vrai coeur de «Palermo Viejo» est la Place Serrano (officiellement Place Cortázar, dans la rue Jorge Luis Borges – nommée aussi Serrano - et la rue Honduras). Une atmosphère bohème dans les environs : des petits bars partout, des restaurants, des librairies, des ateliers, des magasins de meubles, d'accessoires et de vêtements.

Il faut remarquer que le quartier dispose de deux foires d'artisans et d´artistes, l'un sur la «Place Cortázar», autour de laquelle ils se sont situés de nombreux créateurs indépendants qui offrent leurs œuvres, et l'autre sur la «Place Palermo Viejo» (rues Costa Rica et de l'Arménie). Et si vous cherchez l´avant garde du dessin artistique «porteño», vous le trouverez sans doute dans l´espace carré entre les rues Costa Rica, Godoy Cruz, Malabia et Gorriti. Beaucoup de nouveaux hôtels ont ouvert leurs portes dans «Palermo Viejo», notamment ceux du type «hôtel boutique», «bed & breakfast» et «hostels» ou auberges de jeunesse. Il y a aussi une croissance de l'offre d'appartements à louer.

Dans la banlieue ressort la rue «Jorge Luis Borges». Elle a l´air d´une rue typique d´un quartier tout simple. Le célèbre écrivain est né le 24 août 1899 dans le centre-ville, mais deux ans plus tard, sa famille a déménagé vers le numéro 2135 de cette rue, devenue notoire. Malheureusement, la maison de Borges ne s´est pas conservée au présent. Borges a vécu à Palermo jusqu'à l´année 1914.

Dans cette partie du quartier il faut mentionner spécialement les beaux «Passages de Palermo Soho». Le passage Russel (Serrano, 1600), le passage Santa Rosa (Serrano, 1700), le passage Soria (Serrano 1800) et le passage Darwin. Ils sont les vestiges d'un développement urbain malheureux, d´un quartier ouvrier qui n'a jamais pu s´accomplir. Certains des résidences les plus exclusives de la ville sont cachées dans ces petites rues.

... En fin, on trouve le plus moderne «Palermo Hollywood», placé entre les avenues Juan B. Justo, Santa Fe, Dorrego et la rue Niceto Vega. La voie ferrée fait la division : d´un côté s´étend «Palermo Soho», de l'autre côté «Palermo Hollywood». Son nom très particulier est dû à la présence dans le quartier des studios de télévision, du radio et du cinéma. La région est en même temps fameuse grâce à ses restaurants gourmet spécialisés en cuisine internationale. Palermo Hollywood est très populaire parmi les stars du monde artistique local.

D´autre part, dans le grand quartier de Palermo, il existe des districts considérés comme "non officiels" et qui finalement sont devenus divisions populairement acceptées. Ils ont des noms particuliers. Selon moi, ces dénominations sont le résultat de l´application des critères immobiliers ou commerciaux, plutôt qu´urbains. Quelque fois même les locaux ne prennent pas au sérieux ces divisions.

Parmi eux ...

... Le quartier de «La Imprenta» ou de l´imprimerie. Son nom correspond à l’ancienne imprimerie de l´hippodrome de Buenos Aires, recyclée quelque temps après, et qui est située à la rue Migueletes entre les rues Jorge Newbery et Maure, près de la frontière entre Palermo et le quartier de Belgrano.

... Le quartier de «Las Cañitas», placé au début à la limite ouest du bois de Palermo. Il est placé dans un triangle virtuel entre les avenues Libertador, Luis Maria Campos et Dorrego.

Pendant des décennies, il était seulement une zone calme entourée des terrains ouverts, surtout utilisés pour préparer des chevaux de course. On y trouvait des étables et encore aujourd´hui il est possible entendre des oiseaux chanter dans ces rues bordées d'arbres.

Depuis les années ´90 la vague du progrès a touché à son tour le quartier de Las Cañitas. Des bars, des restaurants branchés et des discos se sont installés, changeant l´ambiance plutôt calme de la zone. Peu à peu le district est devenue un endroit fashion comblé de boutiques, de commerces de vins, de magasin spécialisés en cuir et accessoires de l'équitation, de librairies et de galeries d'art.

Le "Solar de la Abadia" c´est un magasin qui a été construit sur une usine recyclée, situé sur l´intersection des avenues Luis Maria Campos et Maure, en face de l'abbaye de Saint Benoît.

Le quartier a des nombreux appartements à louer, notamment du type lofts. Les logements orientés vers le terrain de polo ont la meilleure vue de Buenos Aires. De nombreuses maisons anciennes ont été renouvelées et transformées en boutiques et en petits hôtels du type « bed and breakfasts ».

L'un des plus traditionnels endroits du quartier est le célèbre «Campo Argentino de Polo», terrain de polo où ont lieu chaque année entre Novembre et Décembre, le plus fameux des championnats du monde entier.

... Le petit «Palermo Freud». Il s'agit d'un petit secteur du quartier entourant la place Guadalupe. Dès les années ´60 il abrite un grand nombre de professionnels en psychologie. Donc, cette condition a inspiré ce surnom sympa de «Villa Freud».

Finalement, il existe deux districts qui se trouvent à l'extérieur du quartier de Palermo, mais leurs noms ont été ajoutés au nom du plus grand quartier ou à une partie de celui-ci, en essayant d'indiquer un sort d´appartenance, même si cela n'est pas le cas. Ils sont anciennes et traditionnels quartiers de Buenos Aires. Je ne crois pas qu´ils méritent d'être traités comme faisant partie d'un autre banlieue de la ville. Ils ont leur propre identité, leur propre tradition parmi les «porteños». Encore une fois, des critères qui n'ont rien à voir avec l´urbanisation de la ville tentent à s'imposer d´une façon tout à fait arbitraire.

Ces quartiers sont...

... Le quartier «Chacarita» surnommé «Palermo Dead» ou «Chacalermo», appellations totalement inappropriées.

Le quartier est situé dans la zone périphérique au cimetière «Chacarita». Ils y sont installés des studios d'enregistrement, des entreprises de production multi média, des restaurants gourmet et des magasins.

... Le quartier de «Villa Crespo», qui a été rebaptisée «Palermo Queens», appellation que je considère encore une fois ridicule. Placé entre les avenues Córdoba et Corrientes et les rues Thames et Julian Alvarez, le quartier est plein de magasins, de bons restaurants, de pubs et de petits bars.

Le beau quartier de Palermo, ancien et traditionnel, brûlant, en constant évolution…

Il est évident pourquoi des étrangers et des gens de l´intérieur du pays ont des difficultés à le comprendre.

6 commentaires:

  1. super interessant ton article, ca m´a vraiment redonné goût pour y retourner!Merci encore pour ce voyage "virtuel"!!!

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  2. Merci Mandy, heureuse de ton voyage virtuel par mon pays.

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  3. Bravo, superbe article! Merci pour le temps consacré à nous faire voyager!

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  4. Merci cher ami Homo Sapiens, votre commentaire est très encourageant!

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  5. super cette promenade dans Palermo. Tout cela confirme mon désir d'aller en Argentine mais je dois attendre un peu d'avoir fait des progrès en Tango

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  6. Mercie Marie-Madeleine, mes parents dansaient le tango, mais nous... mmmmm

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