Prairie Avenue District à Chicago, une trouvaille

Chicago, windy city, la ville des vents.

Chicago, une ville cosmopolite et dynamique, la capitale du Midwest américain, une ville en fait très tendance et réputée pour les œuvres de grands architectes.
En effet, Chicago est la dite capitale de l´architecture. Elle est habitée par une incroyable collection de bâtiments qui sont à couper le souffle. Cependant, ces édifices gigantesques ne nous empêchent pas d´apprécier le panorama urbain.
 On y trouve toujours de l´air frais, du ciel bleu.

Côté développement, Chicago a subi un événement tragique mais très important du point de vue architectural: le terrible incendie de 1871. Il a eu en effet un avant et un après cette catastrophe qui dévasta la ville.

L´un des quartiers qui se bénéficia après fut le beau district autour de la Prairie Avenue, dans la partie sud du "Loop", à proximité du McCormick Place. Des nombreuses familles aristocratiques de Chicago s´y sont placées. Donc, plein de belles résidences, le quartier est devenu l´un des plus élégants de la ville.

Les années ont passé, le développement industriel est venu accompagné cette fois de l´installation de certaines usines dans le district. Alors, ce boom immobilier semblait stagner.
En 1966, grâce à la Chicago Architecture Foundation, plusieurs maisons de grande richesse architecturale ont été sauvées de la démolition.
Dorénavant, le quartier est devenu le Prairie Avenue District. C´est en effet une sorte de "prairie", une prairie urbaine, une oasis de beauté et d´élégance au milieu de la grande ville.
Tout d´abord on découvre l´une des premières maisons, un peu laissée en solitude. Plus au sud, on se rend compte du grand effort du quartier pour y rester, pour dire et se dire: "Me voici". Ensuite, une rangée de belles maisons me l´a confirmé.

Puis, j´ai continué la balade, en découvrant le véritable esprit du quartier: les maisons à deux étages, ses jardins délicats fournis de bancs pour se reposer à l´ombre fraîche des arbres anciens, les portes de grilles, les boîtes aux lettres, les perrons dont les marches avaient des jolis pots aux fleurs, les petites fenêtres en haut.
J´ai trouvé que toutes les maisons sur l´avenue détiennent un certain style, mais elles sont différentes les unes de les autres.
La Prairie Avenue a elle aussi des jardins au centre et des arbres.
Le quartier respire le bon goût, l´élégance et le calme.

C´est ainsi que le Prairie Avenue District s´étend depuis la rue E. Cermak Road jusqu´à la Rue 18e.
J´avais lu que les maisons emblématiques sont celle de Henry Clarke, John Glessner, la maison Kimball, la maison Coleman et la Keith House. J´ai pu constater le pourquoi : elles sont merveilleuses. En outre, certaines résidences ont été devenues musées.
Dans cette belle journée de septembre dernier, durant ma petite balade, j´y ai trouvé une célébration. C´était le jour du "Festival on Prairie Avenue", l´occasion de fermer la rue à la circulation pour disposer les stands et les tentes.

Dans une ambiance gaie et conviviale, les voisins préparaient leurs tables pour profiter de la fête. J´étais contente d´avoir visité par hasard le quartier précisément ce jour-là. Ainsi, je pouvais témoigner le festival avec mon appareil photo. Les enfants jouaient et couraient pendant que leurs parents organisaient les détails.

Ensuite, je suis tombée dans un petit jardin charmant, le Chicago Women´s Park and Gardens. Récemment renouvelé, le parc a été fait en l´honneur de ces femmes qui ont fait la croissance de Chicago.
Situé entre la Widow Clark House et la Glessner House, le beau jardin était plein d´arbres et de fleurs. On avait installé des jeux gonflables pour les enfants. Des paniers de friandises aux formes de petits animaux pendaient des vieux arbres. 
Au centre, une belle fontaine, au fond, une ancienne maison majestueuse, d´un côté, le potager.
De l´autre coin, j´ai trouvé un monument singulier. C´était une collection de mains, séparées les unes, jointes les autres. C´est le monument dédié à Jane Addams, la sociologue américaine, une femme féministe et pacifiste. Le rassemblement de mains est l´œuvre de la célèbre artiste française Louise Bourgeoise.
Une petite merveille.

La promenade s´est poursuivie en direction vers le lac Michigan.
Heureuse, j´ai eu ce sentiment de découverte dans quelques rues presque cachées de Chicago, un joyau dans cette grande ville dont je suis tombée amoureuse.

Mes coordonnées:
Prairie Avenue District
Chicago 
États-Unis